En préparation des futures échéances de l’été, nous avons programmé un week-end choc dans le Haut-Giffre, en profitant du pont de la Pentecôte.
Et de la pente et des côtes, il y en a au départ de Salvagny, notre base de vie !
Thierry a dégoté un centre de vacances authentique bien agréable (sauf la chambre trop petite pour Katia et Claudie). Accueil chaleureux, prestations adaptables à nos activités, restauration maison. Tout est réuni pour permettre aux 18 participants de profiter de ces 3 jours de montagne.
Même la météo, bien perturbée les derniers temps, nous offre une fenêtre de tir correcte, voire assez ensoleillée. La neige, tombée en abondance dans la semaine précédente, contrarie juste les projets de circuits élaborés par Michel. Au delà de 1 600 m, le passage est compliqué dans la neige molle, avec certains risques dans les pentes raides. L’ASPTT a toujours des ressources et nous nous adaptons pour faire de beaux circuits intéressants.
Dès notre arrivée le samedi après-midi, le groupe part à la découverte du cirque du Fer à Cheval, un lieu grandiose aux parois imposantes et aux cascades jaillissantes. Après une mise en jambes dans le fond de vallée, le groupe se scinde pour s’offrir plus ou moins de dénivelé. Premières glissades dans la neige et croisement de bouquetins.
On passe aux choses sérieuses le lendemain avec une sortie journée. Au programme : les cascades du Rouget, de la Pleureuse et de la Sauffaz, les chalets de Sales (pour certains), le collet et le refuge d’Anterne, les chalets des Fonds. Un superbe parcours au pied de la muraille de la chaîne des Fiz ! Les paysages font (presque) oublier la raideur du sentier. Tout le monde se retrouve en fin d’après-midi les jambes bien lourdes et nous descendons en minibus à Samoëns se rafraîchir à la taverne du village. Un sourire de la tenancière, point, mais la découverte du jardin botanique de la Jaysinia, magnifique ! Le soir, nous fermons nos yeux, fourbus, et derrière nos paupières closes, des images de cascades, de champs de neige, de fleurs aux couleurs vives dansent.
Lundi matin, c’est l’attaque du refuge du Grenairon, directement au-dessus de Salvagny, plus de 1 000 m de dénivelé sur 5 km de montée, et même un peu de rabe pour certains. A la descente, certains se lâchent. Cette dernière matinée achève bien les mollets et les cuisses. No pain, no gain !
Après le déjeuner, on reprend la route vers Belfort, sans oublier un arrêt à la fruitière locale pour ramener quelques produits locaux.
Prêts pour les courses de l’été !
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